Transidentité et hybridité dans la littérature chinoise francophone. Lecture de Par une nuit où la lune ne s’est pas levée de Dai Siji
Mots-clés :
francophonie, Chine, écriture, hybridité, transidentité,Résumé
Nous abordons dans cet article une question au centre de la littérature francophone et encore plus chez l’écrivain franco-chinois : Daï Siji, celle du rapport à la culture et à la langue française. Dans son roman Par une nuit où la lune ne s’est pas levée, les inters échanges entre langue /culture chinoise, celle de l’auteur et la langue/culture française révèlent une hybridité culturelle et identitaire comme spécificité de l’écriture. Il s’agit ici de l’analyse de la dimension culturelle et linguistique du texte et ce qui fait sa particularité en tant que texte hybride, en essayant de répondre à cette question : Quelles sont les singularités remarquables, et les procédés représentatifs d’un métissage des langues qui habitent l’écriture et témoignent de la nécessité d’un regard transidentitaire et transculturel ?