Les transformations culturelles de la société algérienne La lecture dans le phénomène d'acculturation
Résumé
L’histoire a fourni de nombreuses conditions à l’interaction entre les cultures, que ces conditions soient positives, comme le commerce et les voyages, ou négatives, comme les guerres et les campagnes. La société algérienne, comme d’autres sociétés arabes, a connu depuis les époques historiques anciennes de nombreuses cultures qui sont restées apparentes dans les traits communs et les éléments patrimoniaux des différentes civilisations ultérieures, notamment linguistiques, religieuses, sociales et culturelles, ce qui a généré la légitimité du dicton de l’Orient : culturel/civilisationnel, et pas seulement géographique. Ainsi, nous sommes face à deux écoles culturelles : la première ne voit pas de voie d’ascension et de progrès sinon à travers l’identité culturelle arabo-islamique, et la seconde voit que la voie du progrès est l’intégration dans la culture de l’autre. Ici, nous découvrons à quel point les deux écoles sont loin des exigences de la science et de l’objectivité, ce que nous voyons dans la confrontation à la dépendance à l’égard de l’autre, à travers la reproduction de la culture populaire locale et la fierté de soi et la connaissance des limites de l’identité nationale, en plus de l’ouverture aux différentes cultures humaines mondiales, et ce afin de parvenir à l’ouverture d’une part et à la spécificité culturelle d’autre part, afin qu’elle n’apparaisse pas Cette spécificité culturelle ne peut être atteinte qu’à travers une pratique qui crée différence, distinction et différenciation.