Formes d’emploi du patrimoine populaire dans le roman algérien
Mots-clés :
Le roman, le postcolonialisme, le patrimoine populaire, l'enracinement traditionnel, l'interconnexion textuelle, le genre littéraire, la biographie, l'occidentalisation.Résumé
Dans une des formes de réponse par l'écriture, le roman postcolonial algérien revient à l'héritage populaire, le ressuscitant après qu'il ait été presque oublié, pour le remodeler artistiquement dans une démarche d'enracinement de l'héritage du genre romancier importé par l'acculturation, le pénétrer de l’intérieur et lui inoculer le patrimoine populaire local. Il la croise à deux niveaux : Le premier se situe au niveau des genres littéraires et le second au niveau du matériel narratif.
Dans la première, on trouve plusieurs exemples d'intertextualité avec le genre littéraire traditionnel, spécifiquement issus du patrimoine populaire, comme les nuits auxquelles Wassini al-Araj revenait dans ses romans, Le Sable de l'eau, La Tragédie de la septième nuit après mille. , et Jamlikia Arabia. Le même écrivain est également revenu à un autre genre, qui est l'art de la biographie, dans son roman, Nawar al-Lawz. L'expatriation de Saleh bin Amer Al-Zoufri. Quant à l'art du mythe, Izz al- Din Jalawji y est revenu et l'a utilisé dans son roman, The Marquee of Dream and Bereavement.
Quant au matériel narratif, les textes de fiction susmentionnés s'intertextualisent largement avec le folklore, en particulier le texte des Nuits et des Étrangers, et renvoient également à la chanson folklorique et même aux rituels et croyances populaires.